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Chien coucher souffrant d'arthrose - Vétérinaire à Domicile Montpellier

L’arthrose chez le chien

L’arthrose chez le chien

L’arthrose chez le chien est une pathologie articulaire fréquente, en particulier chez les chiens âgés. Cette maladie chronique peut considérablement impacter leur qualité de vie en limitant leurs mouvements et en provoquant des douleurs persistantes. Heureusement, il existe des solutions pour soulager votre compagnon et améliorer son bien-être.

Céline Dujardin, vétérinaire à domicile à Montpellier et ses alentours, vous accompagne dans la prise en charge de l’arthrose chez votre chien, en proposant des soins adaptés et un suivi personnalisé directement chez vous.

Qu’est-ce que l’arthrose chez le chien ?

L’arthrose est une maladie articulaire dégénérative qui entraîne une détérioration progressive du cartilage des articulations. Ce cartilage, qui agit comme un amortisseur naturel, perd en souplesse et s’use, provoquant des douleurs et une rigidité articulaire.

Les chiens atteints d’arthrose peuvent rencontrer des difficultés à se déplacer, à se lever après un repos prolongé ou à monter les escaliers. Cette affection touche principalement les chiens seniors, mais elle peut aussi apparaître plus tôt chez certaines races prédisposées.

Les principales causes

L’arthrose peut être causée par plusieurs facteurs :

  • L’âge : Avec le vieillissement, le cartilage s’use naturellement, favorisant l’apparition de l’arthrose.
  • La génétique : Certaines races, comme le Labrador, le Berger Allemand ou le Golden Retriever, sont plus sujettes à des troubles articulaires.
  • Le surpoids : Un excès de poids exerce une pression excessive sur les articulations, accélérant l’usure du cartilage.
  • Les traumatismes et blessures : Une fracture ou une entorse mal soignée peut entraîner des lésions articulaires chroniques.
  • Les anomalies congénitales : La dysplasie de la hanche ou du coude peut favoriser le développement précoce de l’arthrose.

Comment savoir si mon chien souffre d’arthrose ?

Les signes de l’arthrose chez le chien peuvent être discrets au début, mais certains symptômes doivent vous alerter :

  • Raideur ou difficulté à se lever après une période de repos.
  • Diminution de l’activité physique et réticence aux promenades.
  • Boiterie, surtout après un effort.
  • Douleurs lorsqu’on touche certaines articulations.
  • Léthargie ou irritabilité inhabituelle.

Si vous observez ces signes, une consultation vétérinaire est essentielle pour établir un diagnostic et mettre en place un traitement adapté.

Quels sont les traitements ?

L’arthrose ne se guérit pas, mais différents traitements permettent de soulager la douleur et d’améliorer la mobilité du chien :

  • Les anti-inflammatoires : Ils réduisent la douleur et l’inflammation, mais doivent être administrés sous surveillance vétérinaire.
  • Les chondroprotecteurs : Ces compléments alimentaires (glucosamine, chondroïtine) aident à ralentir la dégradation du cartilage.
  • Les thérapies alternatives : L’ostéopathie, l’acupuncture et l’hydrothérapie peuvent apporter un soulagement supplémentaire.
  • Les anticorps monoclonaux : Les anticorps monoclonaux offrent un traitement ciblé et longue durée contre l’arthrose chez le chien, en bloquant spécifiquement la douleur sans les effets secondaires des anti-inflammatoires classiques.

Un suivi personnalisé avec un vétérinaire à domicile : Céline Dujardin peut adapter un traitement spécifique en fonction des besoins de votre chien, tout en évitant le stress des déplacements en clinique.

Comment éviter l’arthrose chez le chien ?

Bien que l’arthrose soit souvent liée au vieillissement, certaines mesures peuvent aider à retarder son apparition :

  • Maintenir un poids optimal : Une alimentation équilibrée et une activité physique adaptée limitent la surcharge sur les articulations.
  • Adapter l’exercice : Évitez les efforts intenses qui sollicitent excessivement les 
  • Suivi vétérinaire régulier : Un dépistage précoce permet de mettre en place une prise en charge adaptée avant que l’arthrose ne progresse trop.

Si votre chien souffre d’arthrose ou présente des signes de douleur articulaire, Céline Dujardin vous propose un suivi personnalisé directement à domicile. Grâce à son expertise et ses soins adaptés, elle vous aide à soulager votre compagnon tout en lui évitant le stress des déplacements.

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Syndrome du chat tigre

Comprendre le syndrome du chat tigre

Le comportement de votre chat peut parfois sembler intrigant, voire inquiétant. Si votre compagnon félin devient soudainement agressif. Il pourrait s’agir du syndrome du chat tigre, une condition méconnue mais importante à comprendre nos compagnons les félins.

Qu'est-ce que le syndrome du chat tigre ?

Le syndrome du chat tigre, aussi appelé syndrome d’hyperesthésie, fait que certains chats réagissent à l’excès à ce qui les entoure. Parfois, ils courent partout, mordent ou grattent sans raison apparente. Tous les chats, qu’ils soient jeunes, adultes ou de différentes races, peuvent être touchés. Ce trouble est parfois confondu avec d’autres problèmes de santé ou de comportement.

Ils peuvent être touchés, bien que certains éléments de leur instinct naturel puissent aggraver les symptômes.

Quels sont les symptômes du syndrome du chat tigre ?

Les symptômes peuvent varier en intensité, mais voici les plus fréquents :

  • Comportement agressif soudain : Votre chat peut mordre ou griffer sans provocation apparente. Ces griffes aiguisées sont souvent utilisées comme moyen de défense.
  • Réactions cutanées anormales : Vous pouvez remarquer un frémissement de la peau, comme si le chat était irrité.
  • Mouvements frénétiques : Le chat peut courir soudainement, se lécher excessivement ou chasser des objets invisibles, ce qui peut inclure des comportements proches du jeu mais devenant violents.
  • Sensibilité au toucher : Certains chats atteints montrent une intolérance accrue lorsqu’on les caresse, que ce soit sur le pelage ou les coussinets.

Comportement compulsif : Léchage ou grattage obsessionnel, pouvant entraîner des blessures.

Quelles sont les causes possibles ?

Les raisons exactes du syndrome du chat tigre ne sont pas encore totalement comprises, mais plusieurs facteurs sont souvent évoqués :

  1. Facteurs neurologiques : Une activité anormale dans le cerveau peut être en cause.
  2. Stress ou anxiété : Les changements dans l’environnement du chat, comme un déménagement ou l’arrivée d’un autre animal de compagnie (comme un chien ou un lapin), peuvent déclencher des crises.
  3. Problèmes médicaux sous-jacents : Une douleur chronique, comme une maladie articulaire ou une irritation cutanée, peut aggraver les symptômes. Les parasites et problèmes urinaires sont aussi des causes à considérer.
  4. Alimentation inadaptée : Une carence nutritionnelle ou des croquettes de mauvaise qualité pourrait également contribuer à l’apparition des troubles.

Quels sont les traitements possibles pour le syndrome du chat tigre ?

La prise en charge du syndrome du chat tigre varie selon l’origine du problème. Voici quelques pistes pour aider votre chat :

  • Consulter un vétérinaire : Un diagnostic précis est essentiel pour écarter d’autres causes potentielles, comme une maladie neurologique ou une douleur.
  • Améliorer l’environnement du chat : Offrir un espace calme et enrichi en distractions comme un arbre à chat, des jouets pour chat ou un griffoir peut aider à réduire le stress.
  • Adapter l’alimentation : Un régime équilibré et riche en nutriments peut jouer un rôle bénéfique.

Dans certains cas, des traitements médicamenteux, comme des anxiolytiques ou des antiépileptiques, peuvent être prescrits pour apaiser votre chat. Par ailleurs, les thérapies complémentaires, telles que l’aromathérapie ou les consultations avec un comportementaliste félin, peuvent être envisagées pour apporter un soutien supplémentaire.

Faire venir un vétérinaire à domicile, c’est l’idéal pour éviter de stresser davantage votre chat. Il pourra examiner votre compagnon dans un cadre familier et vous donner des conseils sur-mesure.

Prenez soin de votre chat, qu’il soit chaton, minou ou matou, en réagissant rapidement à tout changement de comportement.

Petit chat pouvant présenter le syndrome du chat tigre

Intoxication du chat à la permethrine

Intoxication des Chats à la La perméthrine est un insecticide de la famille des pyréthrinoïdes, couramment utilisé dans les traitements antiparasitaires pour chiens, mais hautement toxique pour les chats. Une exposition accidentelle peut entraîner une intoxication grave et potentiellement mortelle.

Pourquoi la perméthrine est-elle toxique pour les chats ?

Les chats possèdent une capacité réduite à métaboliser la perméthrine en raison d’un déficit enzymatique spécifique. Ainsi, même de faibles doses peuvent provoquer des effets neurotoxiques sévères.

Quelle est la dose toxique de perméthrine pour un chat ?

La dose toxique est estimée à environ 50 mg/kg de poids corporel. Toutefois, des signes d’intoxication peuvent apparaître dès 5 mg/kg, notamment en cas d’exposition prolongée ou de contact direct avec un chien récemment traité.

Comment un chat peut-il être exposé à la perméthrine ?

  • Application accidentelle d’un produit antiparasitaire destiné aux chiens.

  • Contact avec un chien récemment traité.

  • Exposition à des sprays, colliers ou produits ménagers contenant de la perméthrine.

Quels sont les symptômes d'une intoxication ?

Les signes cliniques apparaissent généralement quelques heures après l’exposition et incluent :

  • Tremblements musculaires, convulsions

  • Hypersalivation

  • Hyperthermie

  • Ataxie (troubles de la coordination)

  • Agitation ou léthargie

Que faire en cas d'intoxication ?

Si vous suspectez une exposition à la perméthrine, contactez immédiatement un vétérinaire. En attendant la prise en charge :

  • Ne donnez pas de nourriture ou de médicaments sans avis vétérinaire.

  • Si le produit est sur la peau, lavez délicatement votre chat avec de l’eau tiède et du savon doux.

  • Évitez toute stimulation excessive (lumière, bruit, mouvements).

Traitement vétérinaire

Le traitement vise à contrôler les symptômes et à éliminer la toxine de l’organisme :

  • Hospitalisation et perfusion intraveineuse

  • Administration de diazépam ou de méthocarbamol pour contrôler les convulsions

  • Thermorégulation et surveillance intensive

Prévention : Protégez votre chat

  • N’utilisez jamais un antiparasitaire pour chien sur un chat.

  • Séparez les chiens traités des chats pendant au moins 48 heures.

  • Lisez attentivement les étiquettes des produits avant application.

  • Consultez votre vétérinaire pour des alternatives sûres.

L’intoxication à la perméthrine est une urgence vétérinaire. Une prise en charge rapide améliore significativement les chances de survie. En cas de doute, mieux vaut prévenir que guérir !

Un chat se repose après son traitement vétérinaire

Les puces

Les puces sont des insectes piqueurs dont les adultes vivent sur les mammifères et les oiseaux. En France, l’espèce de puces la plus couramment rencontrée chez le chat, le chien et le furet s’appelle Ctenocephalides felis. Plus rarement, il est possible de retrouver sur les chats et les chiens des puces de hérissons, d’oiseaux, de lapins et même parfois la puce de l’homme.

Le mode de vie des puces

Les puces adultes ne peuvent vivre que sur un animal, alors que les œufs et les larves se développent dans le milieu extérieur.

Dessin humoristique de chiens et chats attaqué par des puces - les puces piquent elles les humains, Vétérinaire Montpellier

Les puces femelles pondent leurs œufs sur l’hôte : 20 œufs en moyenne par jour (une puce peut pondre jusqu’à 50 œufs en une seule journée). Une fois pondus, les œufs tombent sur le sol. Au bout de quelques jours, il en sort une larve.

1- Les puces adultes se nourrissent de sang en perçant la peau de l’animal qui les héberge. Elles ont besoin d’un repas par jour, et restent habituellement sur le même hôte jusqu’à leur mort. Leur espérance de vie est en théorie de plusieurs mois, mais elles sont souvent éliminées au bout d’une à trois semaines lorsque le chien ou le chat se toilette ou se mordille.

2- Les larves se nourrissent de débris organiques et de crottes de puces adultes laissées dans l’environnement par les hôtes. Elles ont tendance à fuir la lumière et recherchent des lieux dissimulés comme la base des fibres de tapis ou de moquettes, sous les plinthes, dans les fentes de plancher.

3- Une fois pleinement développée, la larve tisse un cocon dans lequel se forme la nymphe. Celle-ci donne ensuite naissance à une puce adulte qui reste abritée dans le cocon jusqu’à ce que les conditions soient favorables à sa sortie (à ce stade, on dit que la puce est un adulte « pré-émergeant »).2- Les larves se nourrissent de débris organiques et de crottes de puces adultes laissées dans l’environnement par les hôtes. Elles ont tendance à fuir la lumière et recherchent des lieux dissimulés comme la base des fibres de tapis ou de moquettes, sous les plinthes, dans les fentes de plancher.

4- Une chaleur humide et la présence d’hôtes potentiels à proximité stimulent l’émergence des nouveaux adultes. En effet, la puce est capable d’évaluer la présence d’hôtes potentiels grâce aux vibrations provoquées par leur déplacement dans l’environnement et au gaz carbonique dégagé par leur respiration !L’attente peut durer plus de 6 mois si l’environnement n’envoie pas les signaux nécessaires.

Les conséquences sur la contamination des animaux domestiques

Le mode de vie des puces est dépendant des conditions environnementales. Quand elles sont idéales (humidité, chaleur, hôtes à proximité), l’ensemble des étapes de développement peut être accompli en moins de 2 semaines ! Une seule puce femelle peut ainsi produire plusieurs dizaines de milliers de nouveaux adultes en un mois. Le nombre de puces sur les animaux et surtout dans l’environnement peut devenir très rapidement considérable.

Comme la chaleur est nécessaire à la survie des larves de puces, elles peuvent se développer à l’extérieur du printemps à l’automne, mais pas en hiver. Cependant, le chauffage des maisons et appartements leur permet de se développer à l’intérieur tout au long de l’année.

Il est important de prendre conscience que la contamination d’un animal par les puces se fait surtout à partir des adultes pré-émergeants présents dans l’environnement, et que cette contamination peut venir aussi bien de l’extérieur (sauf en hiver) que de l’intérieur de la maison. La contamination par passage d’une puce adulte d’un animal à un autre est certes possible, mais finalement plutôt rare. Elle nécessite un contact étroit entre les deux animaux.

Les problèmes de santé posés par les puces

L’infestation par des puces est dénommée pulicose. La présence de puces sur un animal présente de nombreux inconvénients pour celui-ci :

  • Ça fait mal ! Une piqûre de puce est douloureuse. Un chat ou un chien qui sursaute soudainement et pousse un petit cri a peut-être des puces.
  • Ça démange. La puce se nourrit du sang de son hôte, et afin que ce sang ne coagule pas avant d’être aspiré, la puce injecte un peu de salive anticoagulante. Cette salive provoque chez l’hôte une réaction à l’origine de démangeaisons (prurit).
  • Ça provoque une perte de sang. L’infestation par un grand nombre de puces peut provoquer une anémie, particulièrement chez les animaux jeunes, très âgés ou malades.
  • Ça peut provoquer une allergie. L’allergie aux piqûres de puces (plus exactement à la salive de puce) est une des maladies de peau les plus fréquentes chez les chiens et chez les chats. Elle s’exprime par de violentes démangeaisons, avec pertes de poils, pellicules, croûtes, plaies, infections secondaires.
  • Ça peut transmettre des maladies et des parasites. La puce peut transmettre des maladies bactériennes aux chats, dont la maladie des griffes du chat, maladie que les chats peuvent ensuite inoculer à l’Homme. Les puces des chiens et des chats sont aussi les vecteurs d’un ver digestif appelé Dipylidium caninum.

Les puces des animaux de compagnie peuvent aussi occasionnellement piquer les humains, provoquant boutons et démangeaisons. Ceci arrive surtout lorsqu’il existe un grand nombre de jeunes adultes dans l’environnement. Appelés improprement « puces de parquet », ou encore « puces de plancher », il s’agit en fait de puces de chiens ou de chats adultes pré-émergeantes, qui éclosent soudainement et en grand nombre lorsqu’elles ressentent les vibrations produites par les pas d’une personne entrant dans une pièce. Ces jeunes puces affamées piquent alors l’humain qui passe à leur portée.

Mon chat ou mon chien a-t-il des puces?

Il n’est pas toujours très simple de savoir si un chien ou un chat a des puces. Souvent, les chats ne présentent aucun signe clinique bien qu’ils hébergent des puces et sont à l’origine de la contamination de l’environnement. Alors, comment savoir ?

Rechercher les puces adultes sur les animaux. Attention, elles ne sont facilement visibles à l’œil nu qu’en cas d’infestation massive ou sur des chiens ou des chats au pelage clair et court. Le mieux est d’utiliser un peigne fin spécial (demandez conseil à votre vétérinaire) et de le passer sur l’ensemble du corps de votre compagnon. Mais même avec cet ustensile, la recherche peut être infructueuse.
Rechercher des crottes de puces. Là aussi un peigne fin facilite la tâche. Les crottes de puces ont un aspect cristallin rouge foncé (voir photo). Le mieux est de peigner intensivement l’animal et de récupérer les débris sur une feuille d’essuie-tout blanche. Les crottes de puces contenant du sang non digéré, l’humidification de la feuille de papier produit une auréole rouge autour de celles-ci.

Il est clair que la présence de crottes de puces sur votre animal démontre que celui-ci a des puces. Cependant, il est parfois impossible de trouver ni adultes ni déjections sur des animaux ayant pourtant régulièrement des puces. Ceci est dû au toilettage qu’ils effectuent sur eux-mêmes. C’est pourquoi, particulièrement chez les animaux allergiques, le vétérinaire peut vous prescrire un traitement antipuce quand bien même leur présence n’a pu être prouvée.

Traitement contre les puces

Il existe de nombreux produits pour traiter les animaux de compagnie contre les puces. Ils se différencient par leur composition, leur forme pharmaceutique, leur durée d’action. Le choix d’un produit antipuce doit être discuté avec un vétérinaire qui seul peut vous prescrire le produit le plus adapté à votre compagnon, en tenant compte de son espèce, de son âge, de son mode de vie, de l’existence d’une allergie, etc.

Cependant, quel que soit votre cas, des règles de base sont à connaître :

  • Ne pas utiliser un produit pour chien sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains antipuces pour chien sont mortels pour le chat.
  • Respecter les doses prescrites par votre vétérinaire. Une dose trop faible est inefficace, une dose trop forte peut être dangereuse.
  • Renouveler le traitement. Un seul traitement ne suffit pas à se débarrasser des puces, surtout si l’environnement est contaminé. Beaucoup d’échec de traitements sont simplement dû au fait qu’ils n’ont pas été renouvelés.
  • Désinfecter l’environnement. Il est indispensable de se souvenir que la contamination par les puces est essentiellement environnementale. Il existe plusieurs façons d’agir contre les stades larvaires de puces : inhibiteurs de croissance sur l’animal, traitement des surfaces… Votre vétérinaire vous conseillera sur les mesures les plus adaptées à votre cas.
Les tiques sur chats et chiens - Conseils de votre vétérinaire à domicile sur Montpellier et Alentours

Les tiques

Les tiques sont partout présentes en Europe. Il en existe de très nombreuses espèces et plus de 12 d’entre elles peuvent être retrouvées sur les chiens et les chats. En France, 3 espèces sont largement dominantes : Dermacentor reticulatus, Ixodes ricinus et Rhipicephalus sanguineus. Il est très difficile de savoir à l’œil nu à quelle espèce appartient une tique. On parle parfois de tiques brunes et de tiques blanches, mais taille et couleur varient en fonction du stade de développement du parasite et du fait qu’il soit gorgé de sang ou pas. Seuls les spécialistes armés d’un microscope sont capables de reconnaître l’espèce d’une tique.

Elles sont présentes sur tout le territoire national mais avec des variations régionales. Certaines tiques sont plus fréquemment retrouvées dans les bois, d’autres dans les hautes herbes des prairies, ou encore dans le maquis méditerranéen… Comme les différentes tiques ne transmettent pas les mêmes maladies, la répartition territoriale des tiques a un impact sur les risques encourus par les animaux de compagnie. Les risques varient en fonction du lieu de résidence et de l’accès ou pas à des zones favorables aux tiques.

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Leur mode de vie

Les tiques se nourrissent exclusivement du sang des animaux sur lesquels elles se fixent, et ne feront que trois repas au cours de leur vie !

Les femelles adultes pondent sur le sol. Leurs œufs éclosent, libérant des larves ressemblant à des tiques miniatures.
Les larves grimpent en haut des végétaux et attendent le passage d’un hôte sur lequel elles vont s’accrocher. Les larves se fixent sur la peau et prennent un seul repas de sang, puis se décrochant, retombent sur le sol où elles se transforment en nymphes.
Les nymphes montent à leur tour sur des végétaux afin de parasiter un nouvel hôte. Une fois gorgée de sang, elles chutent sur le sol et passent au stade adulte.
Enfin, les adultes (mâles et femelles) reproduisent le même schéma : embuscade en haut d’une tige, repas sanguin unique sur un nouvel hôte et retour au sol. C’est alors que les femelles, fécondées par les mâles, pondent leurs œufs.

Pour achever leur cycle de vie, les tiques ont besoin d’une humidité modérée et de chaleur. Elles sont capables d’attendre des conditions climatiques favorables pendant plusieurs mois, voire plusieurs années. Par conséquent, les infestations sont saisonnières, surtout en Europe du nord où les risques sont plus présents au printemps et à l’automne. Au sud, la saisonnalité des infestations est moins marquée.

Il peut y avoir des tiques dans la maison

Une tique, dont le nom scientifique est Rhipicephalus sanguineus et qui est appellée parfois improprement “tique domestique”, est fréquemment rencontrée dans le sud-est de la France (il est possible de la ramener de vacances…). Cette tique est capable de réaliser l’ensemble de son cycle de développement en intérieur. Elle peut s’installer dans les chenils ou les maisons, et être ainsi une source de contamination permanente.

Les risques que les tiques font courir aux chiens et aux chats

Les tiques se nourrissant du sang de leur hôte, elles peuvent, en cas d’infestation massive, être à l’origine d’une anémie. Plus fréquemment, il peut se former un petit abcès à l’endroit de la morsure si celle-ci s’infecte, ou si on a laissé la partie antérieure (que l’on appelle habituellement “la tête”) de la tique dans la peau en essayant de l’enlever. Même si elles sont peu agréables pour l’animal, ces petites lésions disparaissent dans la plupart des cas en quelques jours. L’application d’un désinfectant matin et soir est en général suffisante.

Le véritable danger des tiques réside dans les nombreuses maladies qu’elles peuvent transmettre aux animaux. Dans ce domaine, et il en va de même pour l’Homme, il y a encore beaucoup de recherches à effectuer. Il est probable que la liste des microbes pouvant être transmis aux différents animaux lors de morsure de tiques s’allongera dans les années à venir.

Les principales maladies transmises aux chiens

  • La piroplasmose, appelée également babésiose due à un parasite du sang.
  • L’ehrlichiose et les anaplasmoses, qui sont des maladies bactériennes.
  • La borréliose, appelée en médecine humaine maladie de Lyme.
  • L’hépatozoonose, maladie parasitaire rare en France, contractée par ingestion d’une tique.
  • Certaines tiques sécrétant une toxine peuvent provoquer une paralysie transitoire chez le chien.

Les principales maladies transmises aux chats

Ils peuvent également transmettre la piroplasmose aux chats, ainsi que l’ehrlichiose et l’anaplasmose, mais il est exceptionnel que ces agents infectieux soient à l’origine d’une véritable maladie, sauf immunodépression.

Comment protéger les chiens et les chats contre les tiques ?

Il existe plusieurs façons de protéger un chien ou un chat  :

  • Limiter l’accès des chiens aux zones naturelles pouvant servir de refuge aux tiques. C’est assez compliqué, même en ville, car certains jardins publics peuvent héberger des tiques. Vous pouvez vous renseigner auprès de votre vétérinaire, il connaît les coins à éviter. Il est de toute façon conseillé d’examiner l’animal au retour de promenade : si des tiques sont trouvées, il faut les retirer manuellement (lien vers retirer des tiques) et traiter l’animal avec un produit contre les tiques.
  • La méthode la plus pratique est de traiter son chien ou son chat préventivement avec un produit contre les tiques. Il en existe diverses présentations avec des modes et des rythmes d’administration variés. Demandez à votre vétérinaire de vous prescrire le produit le mieux adapté à votre cas. N’oubliez pas qu’un traitement contre les tiques doit être régulièrement renouvelé et que la protection atteint rarement les 100%. Si vous habitez dans une région à risque, il est préférable de continuer à rechercher les tiques sur les animaux au retour de promenade ou après une journée de chasse.
  • Attention, n’utilisez jamais un produit anti-tique prévu pour les chiens sur un chat sans l’avis de votre vétérinaire. Certains de ces produits sont mortels pour les chats.

Enlever un tique sur un animal

Ce qu’il ne faut pas faire :

Tirer sur la tique : on a toutes les chances de laisser un morceau du parasite en place.
Appuyer sur la tique avec les doigts ou avec une pince : presser sur l’abdomen du parasite est à l’origine d’une régurgitation, or c’est au cours de la régurgitation que se produit la transmission des maladies !
Verser un produit sur la tique (éther, alcool, désinfectant…) ou la brûler avec une cigarette : cela produit également une régurgitation réflexe, et donc un risque majoré de transmission de maladie.

Ce qu’il faut faire :

Retirer la tique avec un crochet spécial : cette méthode très simple permet d’enlever la tique sans aucun risque.
A défaut de crochet, on peut tout simplement appliquer un produit anti-tique sur son animal et attendre la mort des tiques. Quel que soit le produit utilisé, plusieurs heures sont nécessaires. Parfois aussi, les tiques meurent mais ne se décrochent pas tout de suite, ce qui n’est pas grave, l’essentiel étant qu’elles ne puissent plus transmettre de maladies.

Voyager avec son animal

Si vous désirez voyager avec votre animal, il est important de vous renseigner sur les risques sanitaires connus dans la région ou le pays visités. Si vous vous rendez dans une région où les maladies transmises par les tiques sont fréquentes, traitez votre animal avant de partir. Pour une bonne efficacité, les sprays et spot-on doivent être appliqués au moins 2 jours (et les colliers 2 semaines) avant le départ. Si nécessaire, pensez à renouveler le traitement pendant votre séjour.

Empêcher la contamination d'un chenil ou d'une habitation

En cas de contamination des bâtiments par la tique Rhipicephalus sanguineus, il est nécessaire de traiter à la fois les animaux et l’environnement. Il existe des produits destinés à l’élimination des tiques dans les chenils ou les maisons. Renseignez-vous auprès de votre vétérinaire.

chat diabétique roux se faisant piquer pour ses soins par sa vétérinaire à domicile - Vétérinaire Montferrier

Le diabète chez le chat

Comprendre et gérer le diabète chez le chat

chat diabétique roux se faisant piquer pour ses soins par sa vétérinaire à domicile - Vétérinaire Montferrier

Les chats peuvent souffrir du diabète, de type 1 ou 2, mais la forme la plus courante est le diabète de type 2.

En termes simples, le diabète est une pathologie qui empêche votre chat d’utiliser le sucre comme une source d’énergie. Après un repas, le système digestif décompose les aliments en éléments simples. L’un de ces éléments est le sucre (glucose). Le chat absorbe le glucose dans le sang via le système digestif. Il est ensuite utilisé par les différents organes du corps sous forme d’énergie nécessaire à leur activité. 

Cependant, pour produire du glucose, le corps a besoin d’insuline, une hormone produite par le pancréas. En cas d’anomalie au niveau de la production ou de l’utilisation de l’insuline, le glucose ne peut pas être transféré aux organes du corps à partir du sang. En effet, il reste dans le sang et cela entraîne des résultats plus élevés que les niveaux normaux de glycémie. Lorsque les organes du corps sont sous-alimentés en glucose, ils utilisent la graisse et les protéines comme source d’énergie, ce qui provoque une forte perte de poids et de muscles.
Les chats en surpoids sont particulièrement prédisposés au diabète de type 2. Bonne nouvelle cependant, une fois que les chats atteints de diabète de type 2 ont perdu suffisamment de poids, ils n’ont plus besoin de traitement tant qu’ils maintiennent un poids sain.

Les symptômes

En général, votre chat montrera des signes de soif accrue, urinera plus fréquemment et mangera davantage, tout en perdant du poids. Votre chat pourra aussi souffrir d’infections récurrentes des voies urinaires. Son pelage pourra également montrer des signes de détérioration, tant au niveau de sa condition que de son apparence.

La prise en charge

S’il soupçonne la présence de diabète, votre vétérinaire commencera par analyser des échantillons d’urine et de sang. Votre chat sera généralement hospitalisé pendant une journée pour subir une batterie de tests. En fonction des résultats, votre vétérinaire tentera de stabiliser le niveau de glucose de votre chat par un régime alimentaire, l’administration d’insuline, ou les deux. Il pourra vous donner de l’insuline à injecter régulièrement ainsi que des conseils concernant l’alimentation et les heures des repas. Les régimes prescrits par le vétérinaire ont prouvé leur efficacité au niveau de la réduction des besoins en insuline chez les chats diabétiques. Suivez les conseils de votre vétérinaire concernant l’alimentation et l’insuline afin d’assurer la réussite du traitement. 

Prenez-rendez-vous pour des visites fréquentes chez le vétérinaire seront requises pour surveiller les progrès et éventuellement changer le régime alimentaire ou les niveaux d’insuline en conséquence. Si votre chat est en surpoids, l’aider à atteindre un poids sain lui permettra peut-être d’arrêter complètement les injections d’insuline.

 

Le traitement des chats diabétiques nécessite du temps et un engagement de votre part, mais vous pouvez traiter votre chat avec succès sur le long terme pour lui offrir une vie heureuse.

Si votre chat était en surpoids au moment du diagnostic, lui permettre d’atteindre un poids normal pourra même entraîner l’abandon des injections d’insuline !

examen dentaire pour un chien - Vétérinaire Montpellier et Alentours

La maladie parodontale du chien

Qu'est-ce que la maladie parodontale du chien?

La maladie parodontale du chien est la maladie infectieuse la plus répandue chez les animaux de compagnie, avec une prévalence de près de 80 %. Elle est beaucoup plus fréquente chez les petits animaux que chez les animaux de tailles moyenne et grande.

La gingivite est une inflammation réversible des gencives, car une fois sa cause (plaque bactérienne) éliminée, l’inflammation rétrocède. La parodontite est, quant à elle, une affection inflammatoire irréversible du tissu non-gingival (ligament alvéolo-dentaire, cément et os alvéolaire) et s’évalue en mesurant la perte d’attache parodontale (déchaussement) de la dent.

Une gingivite, même non traitée, n’entraîne pas forcément une parodontite ; le développement de la maladie parodontale est en réalité déterminé par un déséquilibre entre la population bactérienne et le système immunitaire de l’hôte. Les capacités immunitaires, le stress, l’âge, les statuts nutritionnel et métabolique, la race et les dysendocrinies sont autant de facteurs susceptibles de favoriser ou de prévenir la progression de la maladie parodontale. Si la maladie progresse, cela va entraîner le déchaussement puis la perte d’une ou plusieurs dents.

Au cours du développement de la parodontite, les bactéries présentes peuvent atteindre la circulation sanguine, entraînant une bactériémie provoquant des réactions immunitaires dans des organes distants de la cavité orale :

  • Conséquences cardiovasculaires
  • Trouble de la reproduction
  • Diabète sucré
  • Maladie hépatique
    dents chiens
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Diagnostic de la maladie parodontale

Généralement, la maladie parondontale débute avec peu ou pas de signes cliniques, et le principal motif de consultation pour examen de la cavité orale est la mauvaise haleine.

Prévention et traitement de la maladie parodontale du chien

  • La prévention de la maladie parodontale consiste à éliminer soigneusement la plaque bactérienne par un brossage des dents et une bonne hygiène orale. Certains aliments industriels aident à réduire la plaque dentaire supra-gingivale, mais le point crucial demeure l’élimination de la plaque sous-gingivale.
  • Un détartrage supra- et sous-gingival est effectué, suivi au besoin d’interventions plus complexes de type extraction dentaire ou chirurgie parodontale. Le détartrage est un acte courant pouvant être réalisé par un vétérinaire à domicile.
  • Antibiotiques

Conclusion

La santé du parodonte n’est pas seulement importante pour la préservation des dents. La maladie parodontale peut avoir un impact significatif sur l’état de santé général et pourrait être responsable de morbidité et de mortalité, en particulier chez certaines races canines sensibles. Des mesures préventives, telles que l’hygiène orale, les jouets à mâcher, les aliments spé- cifiquement conçus pour réduire l’accumulation de la plaque bactérienne et du tartre, doivent être envisagées dans la prise en charge de la parodontite. Les aliments préparés à visée dentaire sont généralement des croquettes dont la forme et la structure procurent une action abrasive mécanique, mais certains produits contiennent également du polyphosphate de sodium, un chélateur du calcium salivaire, qui ralentit la minéralisation de la plaque et donc la formation du tartre. Ces aliments peuvent alors être recommandés en tant qu’adjuvant dans un plan général de réduction de la maladie parodontale.

L’hyperthyroïdie chez le chat

Qu'est-ce que la thyroïde?

L’hyperthyroïdie est le trouble endocrinien (hormonal) le plus fréquent chez les chats. Elle provoque de nombreux symptômes résultant de la surproduction d’hormone thyroïdienne par la thyroïde.

La thyroïde est une glande formée de deux lobes, de chaque côté de la trachée, dans le cou. Les deux types hormones produites (T3 et T4) interviennent dans le métabolisme de base (système qui brûle les calories en fonction de l’activité physique) et la régulation de la température du corps.

Origine de l'hyperthyroïdie chez le chat

L’hyperthyroïdie est définie par la sécrétion d’une trop grande quantité d’hormones thyroïdiennes. Cet emballement provoque un hyperfonctionnement de tous les métabolismes : tout fonctionne « trop » et trop vite. Dans la très grande majorité des cas (99%) la cause de cette hypersécrétion s’explique par la présence de nodules bénins (non cancéreux) sur les glandes thyroïdes. Ces amas de cellules anormales sont des adénomes. Dans 1 à 2% des cas l’hyperthyroïdie est due à une tumeur maligne (cancer).

Les symptômes de l'hyperthyroïdie féline

Les symptômes de l’hyperthyroïdie chez le chat sont très variables. Les signes les plus courants sont la perte de poids (90% des cas), une augmentation de la prise alimentaire dans plus de la moitié des cas, des vomissements, de la diarrhée, une consommation accrue d’eau, une augmentation de l’activité, des changements de comportement, de la nervosité. Le pelage devient terne, des pertes de poils sont possibles. En fin d’évolution de la maladie le chat est en général très abattu, prostré et très maigre. Le chat hyperthyroïdien a souvent une fréquence cardiaque augmentée et peut présenter des anomalies cardiaques (cardiomyopathie hypertrophique, maladie du muscle cardiaque).

Comment diagnostiquer l'hyperthyroïdie féline?

Normalement la glande thyroïde chez les chats n’est pas palpable. En cas d’hyperthyroïdie, la glande devient généralement assez grosse pour être palpable. Une prise de sang est effectuée par votre vétérinaire. Un taux élevé de T4 signe une hyperthyroïdie. Une fois le diagnostic établi, d’autres examens complémentaires seront proposés par votre vétérinaire afin de rechercher les éventuelles complications de cette hyperthyroïdie.

Quels traitements pour l'hyperthyroïdie chez le chat ?

Différents traitements sont disponibles à ce jour :

le traitement médical à base d’antithyroïdiens, à administrer quotidiennement à vie sous forme de comprimés.
la chirurgie, conseillée si on est en présence d’une tumeur isolée (la scintigraphie est nécessaire pour le voir). Si l’on retire la thyroïde en entier il faut alors un traitement médical à vie également.
la iodothérapie à l’iode 131 radioactif, qui ne se fait que dans un centre de radiothérapie autorisé (à l’école vétérinaire de Maisons-Alfort par exemple) et qui nécessite une hospitalisation de 15 jours du chat.
un régime spécialisé, récemment commercialisé, sous forme de croquettes ou de pâtées (y/d de Hill’s) appauvries en iode. Cependant ce régime doit être strictement la seule source de nourriture du chat.https://www.hillspet.fr/cat-food/pd-feline-prescription-diet-yd-dry

Elevage et vente de chats et chiens : les nouvelles obligations.

Elevage et vente de chiens et chats

Pour les éleveurs commercialisant uniquement des animaux inscrits à un livre généalogique qui ne produisent pas plus d’une portée par an et par foyer fiscal, il existe des dispositions particulières. Pour plus de renseignements, consultez le site de la Société centrale canine :  http://www.scc.asso.fr Ou du livre officiel des origines félines : http://www.loof.asso.fr

elevage et vente de chiens et chats - photos
elevage et vente de chiens et chats – photos

 

 

Qui peut vendre un chien ou un chat ?

Les éleveurs et les établissements de vente (animaleries,…) de chiens et chats sont les seules personnes autorisées à vendre des chats et des chiens. Est considéré comme un éleveur toute personne vendant au moins un animal issu d’une femelle reproductrice lui appartenant.
Être éleveur ne s’improvise pas.
À partir du 1er janvier 2016, les règles du commerce de chiens et chats sont renforcées pour garantir leur santé, leur bien-être et assurer une traçabilité dans la filière.

Les obligations des éleveurs de chiens et chats

Se déclarer à la chambre d’agriculture pour obtenir un numéro de SIREN.
Disposer des connaissances et des compétences requises.
Disposer de locaux conformes aux règles sanitaires et de protection animale (arrêté ministériel du 3 avril 2014).
Vendre des animaux identifiés et âgés de plus de 8 semaines.

Quelles règles pour les annonces de vente de chiens et chats ?

Vendeurs, vous devez obligatoirement mentionner sur toute annonce de vente  :
le numéro de SIREN
l’âge des animaux à céder
le numéro d’identification ou celui de la mère
l’inscription ou non à un livre généalogique
le nombre d’animaux de la portée.

Acheteurs, soyez vigilants et vérifiez que toutes ces informations sont bien mentionnées dans l’annonce ! (lien utile : www.infogreffe.fr/societes/)

Quelles démarches au moment de la remise de l’animal à son nouveau propriétaire ?

Une attestation de cession.
Un document d’information sur les caractéristiques et les besoins de l’animal.
Un certificat vétérinaire attestant du bon état sanitaire de l’animal.
Le document d’identification de l’animal.

à noter : Tous les bénéfices des ventes (dès le premier animal vendu) sont soumis à l’impôt sur le revenu au titre des bénéfices non commerciaux et doivent donc être déclarés.

Comment faire des dons d’animaux ?

Les dons ne nécessitent pas de se déclarer et d’obtenir un numéro de SIREN. Il convient toutefois de respecter les mêmes obligations lors des publications d’annonce que pour les ventes (hormis numéro SIREN) :
L’annonce doit clairement indiquer la mention « gratuit ».
Seuls les animaux identifiés et âgés de plus de huit semaines peuvent être donnés.
Le donneur doit également fournir un certificat vétérinaire au nouveau propriétaire.

Quelles sanctions ?

Elles peuvent aller jusqu’à :
7500 euros d’amende en cas de non immatriculation avec un numéro de SIREN.
750 euros en cas de non respect des mentions obligatoires sur les annonces.

Pour en savoir plus : consulter l’ordonnance du 7 octobre 2015 relative au commerce et à la protection des animaux de compagnie, mise en vigueur à partir du 1er janvier 2016.
http://www.legifrance.gouv.fr/eli/rapport/2015/10/8/AGRG1518009P/jo/texte

L’accident vasculaire cérébral (AVC)

Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral chez le chien et chat ?

Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une condition aiguë compromettant la circulation sanguine au niveau du cerveau. Il existe deux formes d’accident vasculaire : ischémique et hémorragique. La forme ischémique est causée par l’occlusion d’un vaisseau sanguin privant ainsi le cerveau d’oxygène et de glucose. L’autre forme possible est la rupture d’un vaisseau sanguin causant une accumulation de sang autour ou à l’intérieur du cerveau augmentant ainsi la pression intracrânienne. Les accidents vasculaires de type ischémique sont beaucoup plus fréquents chez les animaux de compagnie.

Quels sont les signes cliniques?

Ce qui caractérise un AVC est la rapidité d’apparition des signes cliniques. L’histoire classique se traduit par une apparition soudaine de déficits neurologiques chez un patient qui était au préalable complètement normal. Les signes notés à l’examen neurologique dépendent de la région du cerveau affectée et sont donc très variables d’un patient à l’autre. Des symptômes vestibulaires (perte d’équilibre, tête penchée, nystagmus) ou des symptômes suggérant une atteinte de cortex (tournis compulsif, apparition aiguë de crises épileptiformes) sont souvent rencontrés chez le chien. Chez le chat, des symptômes aigus impliquant la moelle épinière cervicale (ataxie soudaine, parfois non ambulatoire) sont relativement fréquents.

Quelles en sont les causes d’un avc ?

Certaines maladies peuvent prédisposer un animal à faire un AVC. Les causes d’un AVC d’origine ischémique sont multiples. Par exemple, des troubles liés à la coagulation peuvent favoriser la formation d’un caillot pouvant bloquer un vaisseau sanguin. De plus, certaines maladies d’origine cardiaque, rénale, endocrinienne (hypothyroïdie, hyperadrénocorticisme, diabète) ou systémique (hypertension) peuvent en être la cause. Toutefois, dans la majorité des cas (environ 50%) une cause sous-jacente n’est pas identifiée et on dira alors que l’AVC est idiopatique.
L’origine d’un accident hémorragique peut elle aussi être expliquée par une coagulopathie. L’accumulation de sang peut également être causée par un saignement d’origine tumorale, une anomalie vasculaire congénitale, une pathologie inflammatoire des vaisseaux sanguins, un trauma…etc.

Comment établir un diagnostic  ?

La façon la plus précise d’obtenir un diagnostic d’AVC est par une imagerie par résonnance magnétique (IRM). L’IRM nous permet d’obtenir des images du cerveau en nous apportant beaucoup d’informations. Il est donc possible d’obtenir un diagnostic précis et surtout d’en déterminer l’ampleur. De plus, l’IRM nous permet d’éliminer d’autres pathologies cérébrales telles qu’une encéphalite, un processus tumoral ou un trauma qui pourraient initialement avoir des signes cliniques similaires.

Un bilan d’extension (bilan sanguin, dosage de la thyroïde, pression artérielle, radiographies du thorax, +/-échographie abdominale, +/-échographie cardiaque) devrait être effectué idéalement afin d’écarter des pathologies sous-jacentes.

Traitement et pronostic

Habituellement, les signes cliniques ne progressent pas au-delà d’une période de 12-24 heures. Dans de rares cas, les symptômes peuvent progresser légèrement dans les premières 24 heures dues à l’œdème cérébral causé par la forme ischémique ou par une hémorragie qui persiste. Les signes cliniques devraient s’améliorer en quelques jours/semaines. Le traitement consiste en des traitements de support (oxygénothérapie, fluidothérapie, anti-nausée au besoin, physiothérapie, etc.). Évidemment, la cause sous-jacente devrait être traitée si identifiée. Le pronostic est considéré bon à excellent puisque la plupart des cas évoluent positivement avec le temps et les déficits neurologiques s’estompent peu à peu. Certains patients peuvent toutefois garder des séquelles. Des récidives sont possibles, quoique rares, et surtout à craindre si une condition sous-jacente a été identifiée.