L’accident vasculaire cérébral (AVC)

Qu’est-ce qu’un accident vasculaire cérébral?

Un accident vasculaire cérébral (AVC) est une condition aiguë compromettant la circulation sanguine au niveau du cerveau. Il existe deux formes d’accident vasculaire : ischémique et hémorragique. La forme ischémique est causée par l’occlusion d’un vaisseau sanguin privant ainsi le cerveau d’oxygène et de glucose. L’autre forme possible est la rupture d’un vaisseau sanguin causant une accumulation de sang autour ou à l’intérieur du cerveau augmentant ainsi la pression intracrânienne. Les accidents vasculaires de type ischémique sont beaucoup plus fréquents chez les animaux de compagnie.

Quels sont les signes cliniques?

Ce qui caractérise un AVC est la rapidité d’apparition des signes cliniques. L’histoire classique se traduit par une apparition soudaine de déficits neurologiques chez un patient qui était au préalable complètement normal. Les signes notés à l’examen neurologique dépendent de la région du cerveau affectée et sont donc très variables d’un patient à l’autre. Des symptômes vestibulaires (perte d’équilibre, tête penchée, nystagmus) ou des symptômes suggérant une atteinte de cortex (tournis compulsif, apparition aiguë de crises épileptiformes) sont souvent rencontrés chez le chien. Chez le chat, des symptômes aigus impliquant la moelle épinière cervicale (ataxie soudaine, parfois non ambulatoire) sont relativement fréquents.

Quelles en sont les causes?

Certaines maladies peuvent prédisposer un animal à faire un AVC. Les causes d’un AVC d’origine ischémique sont multiples. Par exemple, des troubles liés à la coagulation peuvent favoriser la formation d’un caillot pouvant bloquer un vaisseau sanguin. De plus, certaines maladies d’origine cardiaque, rénale, endocrinienne (hypothyroïdie, hyperadrénocorticisme, diabète) ou systémique (hypertension) peuvent en être la cause. Toutefois, dans la majorité des cas (environ 50%) une cause sous-jacente n’est pas identifiée et on dira alors que l’AVC est idiopatique.
L’origine d’un accident hémorragique peut elle aussi être expliquée par une coagulopathie. L’accumulation de sang peut également être causée par un saignement d’origine tumorale, une anomalie vasculaire congénitale, une pathologie inflammatoire des vaisseaux sanguins, un trauma…etc.

Comment établir un diagnostic?

La façon la plus précise d’obtenir un diagnostic d’AVC est par une imagerie par résonnance magnétique (IRM). L’IRM nous permet d’obtenir des images du cerveau en nous apportant beaucoup d’informations. Il est donc possible d’obtenir un diagnostic précis et surtout d’en déterminer l’ampleur. De plus, l’IRM nous permet d’éliminer d’autres pathologies cérébrales telles qu’une encéphalite, un processus tumoral ou un trauma qui pourraient initialement avoir des signes cliniques similaires.

Un bilan d’extension (bilan sanguin, dosage de la thyroïde, pression artérielle, radiographies du thorax, +/-échographie abdominale, +/-échographie cardiaque) devrait être effectué idéalement afin d’écarter des pathologies sous-jacentes.

Traitement et pronostic

Habituellement, les signes cliniques ne progressent pas au-delà d’une période de 12-24 heures. Dans de rares cas, les symptômes peuvent progresser légèrement dans les premières 24 heures dues à l’œdème cérébral causé par la forme ischémique ou par une hémorragie qui persiste. Les signes cliniques devraient s’améliorer en quelques jours/semaines. Le traitement consiste en des traitements de support (oxygénothérapie, fluidothérapie, anti-nausée au besoin, physiothérapie, etc.). Évidemment, la cause sous-jacente devrait être traitée si identifiée. Le pronostic est considéré bon à excellent puisque la plupart des cas évoluent positivement avec le temps et les déficits neurologiques s’estompent peu à peu. Certains patients peuvent toutefois garder des séquelles. Des récidives sont possibles, quoique rares, et surtout à craindre si une condition sous-jacente a été identifiée.

Les épillets

Dès qu’arrive le printemps et durant tout l’été, une herbe sèche est particulièrement à redouter : l’épillet. Il s’agit d’un épi se détachant de sa tige en séchant. Les épillets sont présents aussi bien dans les champs que dans certaines pelouses. Ils s’incrustent sous peau ou entrent dans les orifices.

L’épillet s’accroche aux poils et pénètrent les orifices, il peut s’incruster, comme par exemple dans les espaces interdigités (coussinets).

Il peut aussi pénétrer n’importe quel orifice :

– oreilles et narines très fréquemment ;

– mais aussi les yeux,

– vulve chez la chienne,

– fourreau chez le mâle,

– anus, sacs annaux…

L’épillet entame alors une progression qui s’effectue toujours dans le même sens du fait de son extrémité pointue. Cette dernière lui permet sans mal de perforer les tissus, donc la peau.

Lorsque que l’épillet se loge au niveau des coussinets, cela peut entraîner une boiterie que le maître remarquera aisément. L’épillet peut fort bien, à cet endroit du corps, pénétrer sous la peau pour « faire » ensuite son voyage.

Si un abcès peut être remarqué, la plaie n’est toutefois pas toujours très bien visible, notamment après quelques jours.

Ce sont quelques signes et attitudes qui peuvent alerter le maître :

éternuements répétés, avec ou sans saignement de nez, ce qui dans ce dernier cas est d’autant plus inquiétant)
œil rouge ou « pleureur »,
secouement de tête
léchages excessifs…
la présence d’un épillet lorsqu’il génère un abcès peut aussi provoquer de la fièvre.
Il ne faut pas sous-estimer tout signe ou attitudes anormales chez le chien ou le chat qui peuvent apparaître, même si rien n’est visible. Bien entendu, un épillet n’en sera pas obligatoirement la cause, car ces symptômes ne sont pas propres à sa présence. Mais dans le doute mieux vaut consulter le vétérinaire sans attendre.

La prise en charge doit être rapide, car l’épillet peut laisser de graves séquelles.

S’il pénètre par le nez, c’est aux voies respiratoires qu’il pourra ensuite s’en prendre (poumons, bronches).
Par les yeux, il peut blesser la cornée et provoquer une ulcération.
Par les oreilles, c’est le conduit auditif qui est touché et une inflammation (otite) peut être à craindre, avec des lésions possibles du tympan que l’épillet peut perforer.
Pour ce qui est des voies génitales, l’épillet occasionne des vaginites par exemple chez la femelle.
Si le retrait d’un épillet peut s’opérer facilement par le vétérinaire lorsque le chien ou le chat est présenté à temps (et suivant sa localisation), cela n’est pas toujours malheureusement le cas. Plusieurs interventions, plus ou moins lourdes, sont parfois nécessaires pour en venir à bout ! Ce qui aura pour conséquence d’augmenter la note des frais vétérinaires.

Comment protéger le chien ou chat contre les épillets ?

Pour le chat qui a accès à l’extérieur, les choses ne sont pas simples. Sauf une inspection régulière au retour de l’animal permettra de s’assurer de l’absence d’un épillet. Tant soit peut qu’il sera possible de le repérer et qu’il n’a pas déjà fait son « voyage ».

Chez le chien, lors des promenades, les vétérinaires recommandent dans les champs par exemple, de tenir l’animal en laisse. Là non plus, pas toujours très pratique ou agréable pour l’animal !

Pour le chien également, une inspection minutieuse constitue l’un des moyens de prévention pour intervenir à temps. De la tête à la queue en passant par les coussinets, l’anus, la vulve, etc.

Les chiens à oreilles tombantes sont à surveiller tout particulièrement au niveau de cette partie du corps.

Il est aussi possible pour l’été de procéder (ou faire procéder par un toiletteur) à une coupe de poil. Cela est particulièrement recommandé » pour les chiens à poils longs et/ou frisés.

Les petits poils au niveau des oreilles, entre les coussinets seront coupés pour laisser le moins de champs libre possible aux épillets.

Tous les nœuds au niveau des poils devront être coupés.

Si vous disposez d’un jardin, les restes de tontes seront éliminés. Car les épillets se trouvent dans les hautes herbes, mais aussi dans les pelouses !

Les calculs urinaire

Les calculs urinaires, aussi appelés urolithiases, se forment dans l’urine à partir des cristaux. Ils peuvent provoquer une obstruction de l’urètre s’ils restent bloqués dans celui-ci. Cela constitue une pathologie assez fréquente chez les chats adultes, qui peut s’avérer excessivement grave et mettre en jeu la vie de votre chat s’il n’est pas traité à temps.

Les catégories de calculs urinaires

Les calculs de struvite (ou calculs phospho-ammoniaco-magnésiens) : ce sont les calculs les plus fréquemment rencontrés chez les chats atteints de lithiases urinaires. Ces calculs apparaissent lorsque l’urine est trop basique, très concentrée (c’est-à-dire dont la densité urinaire est très élevée) et saturée en ions ammonium, magnésium et phosphate. Les femelles sont plus atteintes que les mâles.
Ainsi, les chats qui boivent peu ou qui sont nourris avec des aliments riches en magnésium et en phosphore (ce qui est souvent le cas des aliments dits standards ou bas de gamme) ont plus de risques d’avoir des calculs urinaires.
Les calculs d’oxalate de calcium : ils sont moins fréquents. Leur formation dépend de nombreux facteurs : un excès de calcium dans l’urine, des problèmes génétiques, familiaux ou individuels, une urine trop concentrée avec une saturation de l’urine en minéraux, une urine acide (ce qui est généralement le cas de tous les carnivores)… Les mâles sont plus atteints que les femelles et les chats Persans sont plus touchés par rapport aux autres races de chats.
Les autres catégories de calculs : elles sont beaucoup plus rares. Il s’agit des calculs d’urate, de cystine, de phosphate de calcium.

Les symptômes


Un chat peut abriter des calculs urinaires dans sa vessie sans symptômes. Les symptômes apparaissent lorsque les calculs, initialement présents dans la vessie, se déplacent et passent dans l’urètre. Si les calculs ont une taille trop importante, il peut alors y avoir une obstruction de l’urètre. Le chat présente alors des troubles urinaires.


– Tout d’abord, l’animal présente des difficultés à uriner : il se met souvent en position pour uriner mais il n’y a pas d’urines émises. Quelquefois le chat arrive à uriner quelques gouttes mais difficilement. L’animal a alors souvent très mal et miaule lorsqu’il tente d’uriner. Parfois, une infection urinaire se développe secondairement mais c’est assez rare chez le chat. On observe enfin souvent du sang dans les urines.
– Comme le chat n’arrive plus à uriner normalement, l’urine s’accumule dans la vessie. On parle alors de « globe vésical », c’est-à-dire que lorsque le vétérinaire palpe l’abdomen du chat, il sent une vessie très dilatée (de la taille d’un gros pamplemousse, par exemple).
– L’urée n’étant plus éliminée, cela provoque rapidement des répercussions sur l’état général de l’animal. En effet, si le chat reste « bouché » pendant plus de 24 heures, il devient très abattu et anorexique. Parfois, des vomissements sont aussi présents. Si rien n’est fait, l’animal peut sombrer dans un coma ou mourir.

Donc, lorsqu’un chat présente une obstruction urétrale, due ou non à des calculs urinaires, il s’agit d’une situation d’urgence et il faut rapidement emmener l’animal chez le vétérinaire.

On parle de syndrome urologique félin (aussi appelé « maladies du bas appareil urinaire du chat ») pour tous les chats qui ont des difficultés à uriner, qui présentent une obstruction de l’urètre ou qui présentent des cystites chroniques. Les calculs sont parfois en cause, mais pas toujours. En effet, ce syndrome peut être dû à des bouchons muqueux ou à du « sable » (poussière de cristaux) présents dans l’urine, à une infection du tractus urinaire, à des spasmes ou des strictions de l’urètre.

Le diagnostic

Il est assez facile à réaliser. En effet, l’obstruction urétrale est presque certaine chez un chat qui a du mal à uriner et qui présente un globe vésical à la palpation.

Pour savoir si l’obstruction est due à des calculs urinaires, une simple analyse urinaire suffit. En effet, un examen cyto-bactériologique des urines révèle la présence de cristaux s’il y en a et précise la nature de ceux-ci. Cet examen permet aussi de mettre en évidence une éventuelle infection urinaire concomitante. Enfin, certains calculs sont visibles à l’échographie ou à la radiographie.

Le traitement

Le traitement d’urgence consiste à « déboucher » le chat, c’est-à-dire à enlever le calcul qui bloque l’urètre. Pour cela, le vétérinaire anesthésie le chat et réalise un sondage urinaire. Il laisse ensuite la sonde urinaire en place pendant quelques jours afin de vidanger la vessie et de la rincer pour évacuer tous les calculs de petite taille présents dans la vessie.

Souvent, le chat est aussi perfusé afin de relancer la production d’urine et de lutter contre les désordres hydro-électrolytiques et l’insuffisance rénale aiguë dus à l’obstruction.

Un traitement médical est aussi mis en place. Des acidifiants urinaires peuvent être donné (en cas de calculs de struvite) ainsi que des antibiotiques en cas d’infection urinaire et des spasmolytiques urinaires luttant contre les spasmes urétraux douloureux.

Enfin, si les calculs en cause sont des calculs de struvite, des mesures diététiques sont prises afin de dissoudre ceux-ci. En effet, il faut alors donner au chat un aliment de prescription spécial pendant un à deux mois pour que tous les calculs restant dans la vessie soient dissous. En revanche, il n’est pas possible de dissoudre les cristaux d’oxalate de calcium et une intervention chirurgicale (cystotomie) est parfois nécessaire pour les retirer de la vessie.

 

En cas de récidives fréquentes des calculs et de l’obstruction, une intervention chirurgicale devient nécessaire quel que soit le type de calculs. Il s’agit d’une urétrostomie qui consiste à éliminer la partie la plus étroite de l’urètre où l’obstruction se situe habituellement. Pour cela, il faut amputer le pénis et ramener la portion la plus profonde de l’urètre vers l’orifice génital, ce qui permet au chat d’uriner par ce trou.

Fiv et Felv

La leucose féline (FeLV) et le syndrome d’immunodéficience acquise du chat (FIV) touchent une part non négligeable de la population féline, en particulier les chats ayant accès à l’extérieur.

Ces maladies ne connaissent aucun traitement et sont fatales. 




Quelle différence entre le FIV et le FeLV ?

Le FeLV, aussi appelée leucose féline, est une maladie virale contagieuse entre les félins. Le virus envahi certaines cellules spécifiques dans l’organisme du chat et les altère, sans les détruire comme la plupart des autres virus. Le FeLV peut ainsi se développer chez le chat infecté à chaque fois que les cellules du chat se multiplient.
Le FIV, ou immunodéficience féline, est lui aussi un virus contagieux entre les chats. Il présente de nombreuses similitudes avec le virus HIV chez les humains, c’est pourquoi on l’appelle également le Sida du chat.
Les deux virus concernent uniquement les chats donc. Il n’y a aucun risque de transmission à l’homme, ou à un autre animal domestique (chien, cheval…). En revanche, la contamination d’un chat par un autre est plutôt simple, puisqu’il suffit qu’un animal sain soit en contact avec un animal contaminé, et en particulier de ses sécrétions (salive, urine…).

Comment savoir si un chat est touché?


Les symptômes d’un chat atteint du FIV ou du FeLV ne se déclarent pas forcément dès que l’animal est infecté. En effet, cela peut prendre parfois plusieurs mois voir années avant que votre compagnon ne présente des symptômes cliniques de la maladie. Ces signes sont en général une forte fièvre, une grande fatigue, des problèmes respiratoires ou encore des infections buccales chroniques.

De plus, des chats infectés du FIV ou du FeLV, lorsqu’ils continuent à sortir de la maison, sont plus sensibles aux autres virus, parasites et infections.
En effet, leur système immunitaire se battant déjà contre un virus sera moins efficace contre les autres maladies.
En cas de doute, si vous pensez que votre chat est peut-être atteint, n’hésitez pas à contacter un vétérinaire qui pourra effectuer des tests déterminant efficacement si votre félin est oui ou non malade.

Vivre avec un chat malade


S’il n’existe à ce jour aucun traitement pour ces deux virus, il ne faut pas condamner pour autant les chats ayant contracté la maladie. En effet, celle-ci peut mettre un certain temps à se déclarer.
De plus, une fois les premiers symptômes apparus, il est possible de traiter ceux-ci de manière ciblée pour régler les problèmes du chat un à un (sa fièvre, sa diarrhée, etc). Cela représente un coût mais prolonge l’espérance de vie du chat malade.
Il y a cependant quelques règles à respecter, la première étant bien sûr de garder son chat à l’intérieur ! Non seulement cela lui évitera de contracter d’autres maladies, auxquelles il est devenu sensible comme cela a été expliqué, mais en plus il y aura beaucoup moins de risques que votre félin transmette le virus à un autre chat.
Enfin, dans le cas où vous possédez plusieurs chats et que l’un d’entre eux est atteint du virus FIV, sachez que la cohabitation n’est pas totalement impossible tant qu’il n’y a aucune bagarre et que leurs accessoires sont régulièrement désinfectés. Dans le pire des cas, pour ne prendre aucun risque, il est également possible de séparer entièrement les chats pour qu’ils ne soient jamais en contact.

Quoi qu’il arrive donc un chat malade n’est pas une cause perdue, et nous devons faire tout ce qui est en notre pouvoir pour leur offrir la meilleure vie possible.

L’hypertension

L’hypertension est la maladie cardiovasculaire la plus importante du chat âgé et la maladie vasculaire la plus importante du chat en général

Son identification et son traitement prennent donc logiquement une place cruciale dans la pratique de la médecine féline gériatrique. Les organes cibles de l’hypertension systémique sont nombreux : yeux, reins, cœur et système nerveux central (SNC) .

Les causes établies et possibles de l’hypertension secondaire incluent l’insuffisance rénale aiguë et chronique, l’hyperthyroïdie, l’hypothyroïdie, le diabète sucré et éventuellement l’obésité… L’insuffisance rénale chronique (IRC) est clairement la première pathologie associée à l’hypertension et en est souvent la cause.

Chez certains chats, l’hypertension n’a pas de cause identifiable. Ces cas doivent être considérés comme idiopathiques et traités de manière agressive pour prévenir une atteinte des organes cibles.

Des études ont montré qu’au moins un chat sur six âgé de plus de 7 ans peut être affecté. Si le chat souffre d’une maladie rénale chronique ou d’une hyperthyroïdie, le risque est encore plus élevé :un chat sur trois pouvant souffrir d’hypertension.

Cette maladie peut être une bombe à retardement pour la santé du chat.

« Malheureusement, c’est une maladie qui se développe insidieusement sans signes visibles pour le propriétaire du chat. Celui-ci peut sembler être en parfaite santé jusqu’à ce que la pression artérielle soit mesurée ou jusqu’à l’apparition de lésions graves. »

La cécité aiguë est fréquente

Une conséquence fréquente est que le chat peut devenir subitement aveugle. « Une pression artérielle élevée dans les vaisseaux sanguins de l’œil peut provoquer une hémorragie de la rétine. Celle-ci peut aussi se décoller aboutissant à une perte totale de la vision».

« La perte de vision est généralement remarquée lorsque le chat se met à se heurter sur des objets présents sur son chemin.» C’est un signe que la pression artérielle du chat est élevée depuis un certain temps. Ce n’est aussi qu’à ce stade que les propriétaires peuvent réaliser que quelque chose ne va pas. « Malheureusement, les chats sont souvent présentés trop tard pour arrêter l’évolution des lésions et recouvrer la vue. »

La prévention est la clé, car le dépistage précoce peut éviter un désastre. « Il est recommandé de vérifier la pression artérielle de votre chat au moins une fois par an s’il est âgé de plus de 7 ans»

Le diagnostic est facile et simple, grâce à une mesure de sa pression artérielle par votre vétérinaire.

En cas d’hypertension artérielle, il existe un traitement disponible pour les chats afin de réduire la pression artérielle et désamorcer cette bombe à retardement.

La leishmaniose

Transmission :

Les piqûres répétées d’insectes, connus sous le nom de phlébotomes, sont responsables de la propagation de la maladie. Leur période d’activité, allant d’avril à octobre, favorise la transmission de cette affection. Principalement localisée autour du bassin méditerranéen (Espagne, Portugal, Grèce, Italie, sud de la France), la leishmaniose touche environ 2,5 millions de chiens en Europe et un million en France.

Qui est concerné ?

Tous les chiens autour du bassin méditerranéen sont exposés au risque de contracter la maladie. De plus, si vous résidez dans une zone à risque ou si vous voyagez hors de France vers une telle zone, votre chien est également susceptible d’être exposé.

Comment puis-je protéger mon chien contre cette maladie ?

Il existe plusieurs moyens de prévention spécifiques à la leishmaniose, notamment la vaccination. Déjà, 500 000 chiens ont bénéficié de cette mesure préventive en Europe. Cette vaccination peut être administrée indépendamment des autres vaccins usuels dès l’âge de 6 mois. Il est également recommandé de protéger votre chien contre les piqûres de phlébotomes en le gardant à l’intérieur le soir et en utilisant des insecticides répulsifs spécifiques. Cependant, il est important de noter que tous les antiparasitaires externes ne sont pas efficaces contre les phlébotomes.

Si mon chien est malade, peut-on le soigner ?

Les traitements disponibles contre la leishmaniose sont lourds et coûteux, mais ils permettent de ralentir l’évolution de la maladie et d’espacer les rechutes. Pour en savoir plus sur les options de traitement, il est recommandé de demander conseil à votre vétérinaire.

Comment puis-je reconnaître les signes de la maladie chez mon chien ?

En cas d’infection, les symptômes peuvent ne pas se manifester immédiatement. Les signes de la maladie peuvent inclure une perte de poids, des problèmes cutanés, des saignements de nez, des griffes anormalement longues et des boiteries. Les organes internes peuvent également être affectés, entraînant des complications graves telles qu’une anémie, une arthrite et une insuffisance rénale. Pour obtenir un diagnostic précis, votre vétérinaire peut effectuer un test de dépistage chez votre chien.

L’anxiété chez le chat


L’anxiété est un trouble très fréquent chez le chat. Ils ne se sentent bien que lorsqu’ils ont la sensation de maîtriser leur environnement. Tout changement susceptible d’altérer ce sentiment de contrôle peut être la source d’un mal-être.

Au fil du temps, cette situation peut augmenter le niveau de stress de votre chat et provoquer un sentiment d’anxiété. Ce trouble engendre de nombreux problèmes pour les propriétaires et il est difficile à prendre en charge.


Chez le chat qui vit enfermé dans un appartement pauvre en stimulations, sa biologie comportementale est perturbée. Il faut se souvenir qu’un chat est avant tout un chasseur.

Contraint au milieu clos, il exprime alors son mal-être par des comportements inappropriés qui témoignent d’un état anxieux intermittent:

Périodes d’hyperactivité en fin de journée
Toilettage vigoureux
Agressions prédatrices (à l’aube et au crépuscule sur des objets en mouvement)
Agressions par peur ou par irritation
Dort moins
Réactivité marquée aux stimulations

Certains chats sont très dépendants de leur maître et l’absence de celui-ci peut induire des miaulements et un comportement de recherche.

Le chat se précipite au retour des maîtres et n’est apaisé qu’à leur contact. Lorsqu’il n’est pas présent, il se terre dans des endroits cachés.

Le chat peut attaquer sa propre queue, ne se toilette qu’en présence de ses maîtres et ne marque pas son territoire en se frottant contre les objets, comme le fait tout chat équilibré.


L’anxiété de cohabitation concerne les chats qui ne supportent pas l’arrivée d’un nouvel individu dans le territoire.

Des bagarres entre les chats peuvent alors apparaître. Elles sont en général aggravées par l’intervention des propriétaires. Nous conseillons de ne pas intervenir et de laisser les chats se répartir le territoire, même si l’on observe, au début, des menaces et des cris pouvant paraître impressionnants. Ces manifestations finissent par cesser sans intervention.

En cas d’évolution de l’anxiété, un des deux chats présente toujours une inhibition plus marquée que l’autre, car il est pourchassé par ce dernier.

Les problèmes associés :


– les problèmes dermatologiques :

Le chat présente une perte de poils diffuse et très étendue, couvrant, dans la majorité des cas, l’arrière des cuisses et une partie de l’abdomen. La peau présente un aspect normal, mais les poils sont coupés ou cassés.

Le chat se lèche pour s’apaiser en libérant de l’endorphine qui mettent le système d’alerte en pause et calment le chat en le rassurant.

Le chat est très souvent inhibé, présente également de la crainte à l’égard des étrangers et certains chats peuvent même faire du marquage urinaire.

ATTENTION → D’autres causes peuvent être à l’origine d’une perte de poil:

Réactions allergiques
Maladie parasitaires
Maladie endocriniennes
Il est recommandé de consulter un vétérinaire pour avoir un diagnostic.


– les problèmes urinaires :

Ces soucis sont surtout rencontrés chez la chatte anxieuse qui présente alors des difficultés pour uriner. Elle fait des aller-retours à sa litière, se lèche beaucoup l’arrière-train et le ventre. Son urine est souvent mélangée à du sang et elle peut aussi émettre des gouttes d’urine un peu partout.

– Les problèmes digestifs :

Un chat anxieux peut devenir boulimique : il se précipite sur son repas et avale la nourriture rapidement, souvent sans bien croquer.
Il n’est pas rassasié et ingère de trop grosses quantités, il est en embonpoint voire obèse
Certains chats très anxieux développent une forme d’agressivité dans cette boulimie : ils deviennent harcelants et peuvent même attaquer s’ils ne reçoivent pas la nourriture demandée.
L’anxiété peut aussi entraîner diarrhée ou vomissements.

– Les troubles du sommeil :


Les chats anxieux ont souvent un sommeil perturbé : certains dorment beaucoup plus, d’autres ont plutôt un temps de sommeil très diminué. Cela peut engendrer un sommeil de mauvaise qualité, discontinu.

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A bientôt

La calicivirose du chat

La calicivirose chez le chat est une maladie virale causée par différentes souches de Calicivirus.

L’infection a lieu par contact direct avec un chat infecté ou par le biais de l’environnement.

Le virus est éliminé principalement par les sécrétions nasales, orales et oculaires.

La fréquence de ce virus varie énormément selon le nombre de chats vivant ensemble et selon leur mode de vie. Les chats qui sortent à l’extérieur sont plus facilement atteints.

La forme classique (respiratoire et orale) de calicivirose est souvent plus grave chez les jeunes chats non vaccinés et plus atténuée chez les chats adultes immunisés.


Signes clinique :

– Ulcères buccaux

– fièvre

– signes respiratoires et conjonctivaux modérés (écoulements oculaires, jetage nasale, éternuements).

Les ulcérations se situent en général au niveau de la langue, mais peuvent apparaître à d’autres localisations (autres parties de la bouche, les lèvres, le nez ou rarement la peau).

Il existe certaines présentations moins fréquentes comme les maladies chroniques de la cavité orale (stomatite et faucite) ou les boiteries aiguës accompagnées de fièvres transitoires.


Plus récemment, une forme virulente de calicivirose féline, plus fréquente chez les chats adultes vaccinés a été décrite. Les signes cliniques varient, mais les plus caractéristiques sont de la fièvre, des œdèmes périphériques principalement au niveau de la tête et des extrémités ainsi que des lésions ulcératives de la peau et des coussinets. Certains chats développent des signes respiratoires graves, de l’ictère ou des troubles graves de la coagulation (Coagulation Intravasculaire Disséminée) se manifestant par des pétéchies, des ecchymoses ou des hémorragies.

Traitement :

Actuellement, il n’existe pas de traitement antiviral qui soit réellement efficace contre le virus responsable de la calicivirose féline.

Le traitement vise donc principalement à soutenir l’organisme le temps nécessaire pour que le système immunitaire en vienne à bout.

Compte tenu de la fréquence élevée de la calicivirose dans la population féline, il est fortement recommandé de vacciner systématiquement tous les chats, y compris ceux qui ne sortent pas.

Intoxication au chocolat

Que faire si mon chien mange du chocolat?

Les chiens sont plus sensibles au chocolat que les humains. Une demi barre de chocolat peut déjà entrainer une intoxication mortelle chez le chien. La toxicité dépend du type de chocolat et de la quantité ingérée.

Symptômes

Agitation, des vomissements et de la diarrhée 2 à 4 heure après l’ingestion.

Il urine souvent, respire plus rapidement, son cœur bat plus vite et il peut présenter de la fièvre.

Quelques heures plus tard, des convulsions et des troubles du rythme cardiaque peuvent survenir.

L’intoxication peut être mortelle.

Traitement

Prenez immédiatement contact avec votre vétérinaire:

Chocolat noir.
Si votre chien a avalé plus de 2 grammes de chocolat noir par kilo de poids corporel (20 grammes pour un chien de 10 kg, 40 grammes pour un chien de 20kg,…)

Chocolat au lait.
Si votre chien a avalé plus de 10 grammes de chocolat au lait par kilo de poids corporel (100 grammes pour un chien de 10 kg, 200 grammes pour un chien de 20kg,…).

Il n’est pas nécessaire d’intervenir si le chien a pris moins que les quantités reprises ci-dessus, ou s’il a mangé du chocolat blanc.

Il n’y a pas d’antidote. Le traitement est symptomatique. En cas d’ingestion récente (< 2 h) et s’il n’y a pas de symptôme, il faut faire vomir.

Toxicité

Formule chimique de la théobromine ; la substance présente dans le cacao à laquelle les chiens sont très sensibles.
Le cacao contient principalement de la théobromine et dans une moindre mesure de la caféine.

Le chien est très sensible aux effets de la théobromine. Plus le chocolat est noir (riche en cacao), plus il est toxique pour le chien.

Le chocolat blanc ne contient quasiment pas de théobromine et n’est pas dangereux.

La toxicité dépend du type de chocolat et de la quantité ingérée. Plus le chocolat est noir, plus il est toxique pour le chien.

Remarque: pour un chien allergique au chocolat, une petite quantité de 10 gramme peut déjà lui être fatale.